Jo’Bourg, c’est bien autre chose
– EXTRAIT –
L’Afrique du Sud compte trois capitales : Pretoria, capitale administrative, Bloemfontein, capitale judiciaire, et CapeTown, capitale législative. Mais Josy, c’est bien autre chose… Nous circulons à 1600 mètres d’altitude sur de grands axes qui contournent et traversent la mégalopole africaine au milieu de la verdure ; dix millions d’arbres y ont été plantés en cent ans, ce qui lui donne un charme supplémentaire, si l’on compare avec les autres métropoles bétonnées de la planète. Je retrouve la rue que j’aime tant ici.
Le spectacle y est permanent avec tous ces petits marchands postés aux carrefours, les annonceurs, les hommes-sandwichs, les mendiants noirs ou blancs et les agents de circulation qui exécutent au milieu du trafic des pas de danse à la Michael Jackson ! La rue, c’est aussi le premier endroit où l’on rencontre les Sud-Africains. Comme partout en Afrique, il y a des files de marcheurs le long des routes, en particulier sur la « William Nicoll Road » pour attraper minibus ou pick-up qui ramènent travailleurs et employés vers les townships. Les « locaux » disposent d’un langage manuel pour indiquer la destination : quatre doigts, cinq doigts, index en haut ou en bas, main qui fait des vagues. Les chauffeurs de « siyaya » roulent à vive allure sur les bas-côtés et il convient de ne pas les contrarier.
Carnet de voyage de Michel Davinroy, à découvrir dans Numéro 27
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