L’Inde est belle à n’y rien comprendre
– EXTRAIT –
L’Inde n’est pas une contrée exotique où les pétales de rose tombent du ciel bleu outremer sous l’œil goguenard d’une tripoté de dieux. L’Inde n’est pas le pays de la spiritualité, elle est La spiritualité ! En tout cas si l’Inde fait rêver depuis des siècles, il suffit d’y poser le pied pour tomber directement dans la désillusion et dans une réalité faite d’incroyables contrastes.
Loin de nos concepts occidentaux de puissance, de stratégies, de pouvoir, loin de nos mentalités, il faut apprécier, les yeux grands ouverts cette merveilleuse balade au pays de Gandhi. L’Inde, ses richesses, ses palais et son luxe, son romantisme, son amour de la pureté, côtoient la crasse, une misère – parce que dans ce pays, des pauvres, il y en a des millions – qui, si de loin peut paraitre moins pénible et sordide au soleil, doit être imaginée ici avec le sable, le manque d’eau, la poussière et la pollution…
Comme toujours dans ma peau de touriste « Candide », avec pour périple l’exact chemin proposé par tous les voyagistes, la triade Rajasthan – Agra et son Taj Mahal – Vârânasî, me voici en Inde, les yeux parfois éblouis et souvent désappointés, prête à m’émerveiller et à me pincer le nez… Sur place, j’ai zappé beaucoup de choses, pas vues, pas comprises, pas aimées, trop compliquées. Mon esprit et mon pinceau se sont débrouillés pour n’en faire qu’à leur tête tout en étant sincères, deviendrais-je un peu Indienne ?
Carnet de voyage de Sonia Privat à découvrir dans Numéro 17.
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