New York en roue libre
– EXTRAIT –
Pendant que je dessinais sous les portes du métro, à Myrtle Station, je me suis senti entouré par une atmosphère chaotique : travaux dans la rue, grincements des trains, gyrophares, sirènes hurlantes, flux incessant des banlieusards. J’ai attendu le meilleur moment pour dessiner.
J’étais fasciné par les rayons de soleil qui traversaient les vieilles et volumineuses structures de fer entre Myrtle Avenue et Broadway. Je me sentais envoûté par l’atmosphère et le mobilier urbain : panneaux de signalisations et feux, publicités, câbles, tuyaux, escaliers et piliers complétaient l’adrénaline visuelle. Debout, de manière un peu inconfortable à la porte de Dunkin’s Donuts, j’ai ouvert mon carnet moleskine. Juste avant de laisser mon crayon glisser librement sur le papier lisse et fin, j’ai fait une pause, observant et concevant la composition.
Je me souviens avoir louché pour obtenir des détails et l’essence de toutes ces formes. Les formes commençaient maintenant à être détaillées, les rails métalliques, les lampadaires, les enseignes publiques et les câbles ont rapidement défini l’atmosphère urbaine.
Carnet de voyage de Hugo Barros Costa dans Numéro 35
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