Comme Mungo Park obsédé par la source du Niger, le 14e Rendez-vous du carnet de voyage de Clermont-Ferrand plonge avec envie dans les grands fleuves du monde.
Cela promet un bien beau voyage tant les histoires à raconter au fil de l’eau semblent se décliner à l’infini. Sur les rives du Mékong, de l’Amazone, du Danube, de la Loire ou bien de l’Okavango, des carnettistes se sont emparés de problématiques culturelles, historiques, géographiques, géopolitiques, environnementales ou bien… légendaires.
Les expositions
Deux grandes expositions marqueront ce rendez-vous :
Pierre Groux présentera ses carnets réalisés sur les bords d’une dizaine de grands fleuves,
Bernard et Catherine Desjeux nous raconteront que la Loire et le Niger aiment se ressembler.
Les carnets
Le Rendez-vous de Clermont s’ouvre aussi aux carnets de reportage.
De plus en plus de carnettistes partent se confronter au réel, constate l’association Il Faut aller voir, qui organise le Rendez-vous.
L’émergence actuelle de la bande dessinée de reportage prouve la volonté des artistes de se positionner comme relais de l’actualité ou de l’histoire. Ils enquêtent, il se déplacent sur le terrain, la plupart dénoncent les violences de l’humanité et les nombreuses atteintes aux droits de l’homme.
Pendant ces trois jours, une centaine de carnettistes prendront à leur manière le pouls de la planète, fidèles à cette citation d’Ella Maillart qui a inspiré le nom de l’association clermontoise : « Lire, lire, lire, ça ne vaut rien, il faut aller voir ».
Des carnets numériques et sonores ou bien des carnets de spectacle rythmeront aussi le rendez-vous incontournable du carnet de voyage. A ne pas louper également, des expositions et des films pour voir le monde, des conférences pour le comprendre et des ateliers d’initiation à la réalisation de carnets de voyage pour le dessiner.
Profitez en aussi pour rencontrer quelques-uns des auteurs de Bouts du monde : Jolivot Nicolas, Gentilleau Violette ou Gildas Chasseboeuf.