Au départ, Philippe Bichon découvrait le plaisir de réaliser des carnets de voyage pour garder une trace de ses péripéties. Jamais n’aurait-il imaginé que tenir un carnet transformerait sa manière de voyager, le ralentirait, et lui ouvrirait la voie à de belles rencontres. Initialement, il ne pensait montrer ces carnets qu’à son entourage proche, n’ayant jamais écrit de journal ni dessiné en dehors de chez lui ou de ses études d’architecture, avant de réaliser son premier carnet de voyage.
Au fil du temps, il a fini par délaisser son travail en agence d’architecture pour se consacrer pleinement à sa passion du carnet de voyage. Aujourd’hui, il publie ses carnets de voyages, fidèles aux originaux, où le journal côtoie croquis et aquarelles, et ils séduisent par l’authenticité et la spontanéité du récit et des illustrations.
En tant que globecroqueur, Philippe aime voyager en solitaire, privilégiant les transports en commun, et il prend plaisir à croquer le quotidien de contrées d’Asie et du Moyen-Orient telles que le Yémen, l’Iran, l’Ethiopie, la Birmanie, l’Inde, le Ladakh et l’Egypte. Il souhaite ainsi mieux faire partager ces expériences au-delà des clichés.
Pour lui, le dessin est un formidable moyen de s’imprégner des lieux et, plus qu’un simple journal, le carnet se révèle être un lien, un moyen d’échange avec les gens croisés sur la route. Pour en savoir plus, découvrez l’interview de Philippe Bichon pour la revue Bouts du monde.