Catherine Gaulmier

À l’adolescence, la curiosité du tirage argentique questionne Catherine Gaulmier. Elle découvre une fois adulte que la photographie était un désir contrarié de son grand-père paternel.

Parallèlement à un chemin en tant que chargée de l’information et documentaliste, la photographie s’entête à s’installer dans sa vie, revenant régulièrement, de séries en séries, en créations collectives, au gré de ses rencontres humaines et avec la nature. Elle l’accompagne comme une personne avec qui le questionnement est possible, comme un ami. À la fois béquille et prétexte, transfert et écho, la photographie est pour elle une voie d’arrêt d’urgence, un rivage, une route, une rivière. Elle lui permet d’emprunter des sentiers inconnus tout en la rassurant face aux dangers de la réalité. C’est un terrain de jeu expérimental et un moyen de partager des émotions.

La photographie l’escorte aussi bien dans ses voyages que dans sa vie quotidienne, lui permettant ainsi de proposer des histoires imaginaires mêlées à sa vision intime de la vie. Catherine aime transmettre et soutenir en tant qu’intervenante lors d’ateliers photo pour adolescents tout en continuant à apprendre pour avancer dans sa recherche personnelle.

Catherine Gaulmier a publié le carnet de voyage « Terres fantômes Patagones » dans Bouts du monde numéro 36.