François Delclaux
Pour François Delclaux, travailler à l’étranger est l’un des meilleurs moyens de découvrir un pays, ses habitants, sa culture et sa géographie. En tant qu’hydrologue à l’Institut de recherche pour le développement, un organisme dédié au partenariat scientifique avec les pays en développement, Françoi a eu la chance d’effectuer des missions en Afrique et en Asie centrale, notamment dans le bassin du Lac Tchad (Cameroun, Niger, Tchad), au Népal et au Kirghizistan.
L’expérience de l’hydrologie à l’étranger lui a offert des situations contrastées. Les relations avec les partenaires scientifiques impliquent de prendre en compte des mentalités et des méthodes de travail très différentes de celles auxquelles il est habitué. De plus, les activités de mesure sur le terrain, là où l’eau coule, s’évapore, s’infiltre et est utilisée par l’homme, l’ont souvent conduit dans des endroits improbables. Les conditions de travail rudimentaires nécessitent la collaboration et l’aide des paysans, des pêcheurs et des éleveurs, au plus proche de leurs réalités quotidiennes. Enfin, l’écoute de leurs témoignages face à des événements exceptionnels tels que les crues et les sécheresses offre une précieuse alternative à des mesures impossibles à réaliser.
En plus de ces voyages professionnels, François Delclaux a aimé transmettre le goût de la découverte et du voyage à ses enfants. Avec toute sa famille, il a ainsi effectué de nombreux voyages aux quatre coins du monde, allant des destinations touristiques urbaines classiques (Rome, Londres, New York) à des endroits plus aventureux, laissant des souvenirs inoubliables tels que le cratère du Kawah Ijen, les aubes du désert mauritanien et une nuit au sommet du Stromboli.
Aujourd’hui retraité, il prend parfois plaisir à relire ses notes de voyage, et à chaque fois, les frontières disparaissent derrière les mots, laissant place aux paysages et aux visages rencontrés.
Pour François Delclaux, l’envie de repartir est toujours présente…