Stéphane Georis, comédien voyageur et baroudeur de théâtre, est un nomade au bout du masque. Ses marionnettes-objets ont parcouru le monde, de Singapour à Arkhangelsk, de Melbourne à Buenos Aires, enchantant les spectateurs sur leur passage. Ses voyages sont une source d’inspiration et de rencontres qui le pousse à réfléchir sur l’existence humaine, avec un regard tantôt humoristique, tantôt mélancolique. Pour lui, nos blessures sont matières à rire. On le définit volontiers comme un pessimiste heureux.
Aujourd’hui, il est l’auteur d’une dizaine de livres, utilisant parfois le nom de plume Timotéo Sergoï. Parmi ses ouvrages, on trouve « Le tour du monde est large comme tes hanches », édité par Tétras Lyre, qui a reçu le coup de cœur de l’académie Charles Cros en 2010. Il a également écrit « Le diagonaute amouraché » publié au FRAM en 2011, ainsi que des réflexions sur le métier du spectacle comme « Le triomphe du saltimbanque » paru aux éditions Transboréal en 2011, évoquant la vie d’un comédien voyageur. Il a également exploré la magie de la marionnette dans « La solitude du marin dans la forêt », édité par la Compagnie des chemins de terre en 2013.
Parmi ses œuvres, on trouve également « Brasier d’étoiles filantes », une biographie voyageuse de Blaise Cendrars publiée aux éditions Transboréal en 2014, et « Traverser le monde avec un sac de plumes » aux éditions Murmure des soirs en 2019.