Née à Toulouse en 1988, Hélène Ferrarini étudie le journalisme à New Delhi et l’Histoire à Sciences Po Paris. Elle a gardé des liens étroits avec l’Inde, dont elle parle l’une des principales langues, l’hindi. Journaliste indépendante, elle pratique le reportage sur le temps long, appréciant adopter une couverture presque documentaire de sujets variés, qu’elle traite par l’écrit, en photographie, en son et même en bande dessinée accompagné par le dessinateur Damien Cuvillier.
En 2017, elle publie avec le juriste amérindien Alexis Tiouka un livre d’entretien sur l’histoire du mouvement autochtone guyanais (Petit guerrier pour la paix, les luttes amérindiennes racontées à la jeunesse et à tous les curieux, Editions Ibis rouge). Entre deux reportages, elle pose ses bagages dans une vallée du Sud-Ouest de la France où elle a élu domicile.
Attirée depuis l’adolescence par le voyage, Hélène Ferrarini a développé un tropisme pour l’Himalaya et notamment le royaume du Bhoutan, et plus récemment pour l’Amazonie et la Caraïbe. En 2007, elle est lauréate de la bourse Zellidja pour un voyage au Guatemala où elle suit la candidature de Rigoberta Menchu à l’élection présidentielle. En 2012, dans le cadre des « premiers de l’aventure » au festival du Grand Bivouac à Albertville, elle présente un voyage basé sur des projections de cinéma itinérant qu’elle a mené quelques mois auparavant dans l’Etat indien du Sikkim (une histoire qu’elle raconte aussi dans les pages de Bouts du Monde).
Certains de ses écrits de voyage ont été primés dans le cadre du concours Libé-Apaj et ont été publiés dans le recueil Visages d’ailleurs – Carnet de 22 jeunes voyageurs aux éditions Riveneuve. Elle collabore régulièrement à la rubrique Voyages de Libération. Depuis peu, elle s’essaie à la bande dessinée en tant que scénariste. En août 2018, elle va publier son premier album de fiction chez Futuropolis avec l’auteur Damien Cuvillier.