Lucie Raynal
Depuis son année d’échange à Montréal, Lucie Raynal a le goût des autres et du voyage. Six ans plus tard, c’est en Nouvelle-Zélande qu’elle prenait la route pour trois ans et demi d’aventure en solitaire. Une quête de liberté qui s’est vite transformée en rencontres locales, apprentissage et compréhension du monde et de soi.
Chasse aux fourmis pot-de-miel à Yuendumu ; confection d’un didgeridoo à Katherine ; navigation à contre-courant sur la côte-ouest ; rencontre avec les baleines, les requins et un requin-baleine… il y aurait tant à écrire ! Et ça tombe bien car ce bout de vie se transforme aujourd’hui en livre. L’écriture et le voyage comme fil conducteur, Lucie avance sur les chemins doucement. Elle s’éloigne souvent des villes pour s’immerger au cœur de la nature, en quête de sauvage. Son interprétation du monde est optimiste. Elle l’arpente le plus souvent à pied, en prenant le temps, à l’image de sa traversée des Pyrénées.
À travers sa plume sensible, elle espère changer le monde, jouant sur l’émotion et cherchant toujours des métiers porteurs de sens. C’est comme ça que Lucie Raynal est tombée amoureuse du continent africain. Une année à faire parler du parc national de Taï, l’une des dernières forêts primaires d’Afrique de l’Ouest et c’est un nouveau monde du possible qui s’est ouvert à elle.