Laurent Rigaux & Marine Ernoult
Laurent Rigaux et Marine Ernoult sont deux trentenaires épris d’aventures et de latitudes lointaines. Leurs premiers voyages les emmènent à New-York, en Norvège ou en Israël. Laurent, féru de photographie, exerce son œil dans les paysages glacés d’Estonie, en plein cœur de l’hiver. Très vite, Paris les appelle pour des raisons professionnelles. Et c’est là que tout commence, en 2013, avec Un Grand Détour, leur rêve, un voyage au long cours, une aventure fluviale. Ils décident de vivre, onze mois durant, au rythme de neuf grands fleuves : la Volga, l’Okavango, le Nil bleu, le Gange, le Mékong, le Yangzi Jiang, le Mississippi, le Colorado et l’Amazone. À travers quinze pays, ils tentent de comprendre la relation qui unit les hommes à ces fleuves. Laurent derrière l’objectif, Marine à l’écriture.
À leur retour, ils réalisent plusieurs expositions pour sensibiliser le plus grand nombre à l’importance des écosystèmes fluviaux. Paris, Angers, Lyon, Arles, Nantes, un petit tour de France après leur tour du monde. Ce périple les a radicalement transformés. Laurent Rigaux et Marine Ernoult ne sont pas sortis indemnes des tanneries indiennes de Kanpur, du delta du Colorado réduit à un désert salé, de la Volga transformée en un chapelet de lacs.
Ils étaient juriste et ingénieur, les voilà désormais étudiants en journalisme à Strasbourg. Leur ambition : médiatiser ces enjeux environnementaux qui leur tiennent tant à cœur. Quelle que soit leur carrière professionnelle, l’appel de la route reste le même. Comme une drogue, ils ne peuvent pas s’arrêter. Après la Tunisie et le Sénégal, les boussoles s’affolent. En septembre 2016, ils traversent littéralement la terre pour se perdre dans le grand Nord. Ils découvrent l’Alaska, un bout du monde fascinant, celui de la démesure, des grands espaces où l’homme se sent seul au monde. Le genre de voyage qui laisse une trace indélébile. Ils sont également retournés le long de l’Okavango pour une série de reportages. Les projets se poursuivent, mais l’Alaska reste toujours dans un coin de leur tête. Ils le savent, un jour, ils y retourneront.