Né en 1989 en Bourgogne, Volodia Petropavlovsky commence ses premiers périples dès sa majorité en descendant la Loire en kayak ou en traversant les Alpes à pied. Sur terre comme sur l’eau, son objectif restait le même : vivre l’aventure avec un grand A, celle qui suppose un engagement total. Il décide de célébrer ses 20 ans en faisant connaissance avec le Grand Nord en parcourant la Laponie suédoise à pied avec un ami, sur des centaines de kilomètres. Ainsi, ils découvrent les immensités boréales, le cercle polaire, le jour permanent, la faim et les moustiques (qui eux aussi avaient faim !).
C’est l’année d’après, en 2011, qu’il part vivre sa grande aventure au bout du monde, celle dont il rêvait depuis qu’il avait lu « Siberia » de Philippe Sauve à 17 ans : la traversée de l’Alaska en canoë, seul. De la frontière canadienne à la mer de Béring, il navigue trois mois sur les 2000 km des rivières Tanana et Yukon. Il parcourt ce wilderness en pagayant sur des rivières bouillonnantes et démesurées avec pour compagnie des castors, quelques Indiens et des ours (qui, heureusement, n’avaient pas trop faim !).
Si la nature a toujours occupé une place de premier plan dans ses voyages, ce sont les rencontres qui leur ont donné une âme. C’est ce qui l’a poussé, après un passage dans la recherche scientifique, à devenir journaliste. Diplômé de l’école de Strasbourg, Volodia Petropavlovsky a collaboré avec de nombreuses rédactions, régionales comme nationales (le Monde, Libération …).
Son envie de raconter le monde l’a récemment mené à travers l’Europe, les zones de guerre de l’Ukraine et les routes américaines. Passionné de reportages, d’écriture et de photographie, il souhaite aujourd’hui documenter nos sociétés en orientant ses voyages vers un aspect plus humain. Le bout du monde ? Il l’a atteint, après l’avoir rêvé pendant des années. Mais avant, il a voyagé en France. Remarquez, ça reste une destination lointaine pour qui habite de l’autre côté de la terre.