Xavier Vallais
Xavier Vallais a la passion des voyages depuis son plus jeune âge. À 18 ans, les bourses Zellidja lui ont permis de traverser l’Europe pour aller voir ce qui se passait du côté de la Finlande et de l’URSS. Nous étions en 1971. L’année suivante, toujours en auto-stop, Xavier se rend en Israël pour expérimenter la vie dans un kibboutz et partager le sort d’ouvriers palestiniens sur les chantiers de construction. Puis en 1975/76, il parcourt l’Amérique, du Canada à la Terre de Feu, pendant 15 mois de vagabondage curieux.
Après une carrière à La Poste, l’heure de la retraite a ouvert la porte à un nouvel espace de liberté. Mais la maladie est venue tout bouleverser. Alors, tout juste remis de deux cancers successifs, il reprend son vieux sac à dos, direction Compostelle. Le 21 avril 2014, il part de chez lui près d’Angers, seul, avec son bâton, à la manière des pèlerins d’autrefois. Mais aussi avec son smartphone. Il choisit de partager son périple en temps réel sur l’Internet. Bientôt, des centaines de lecteurs marchent avec lui par écran interposé.
Xavier Vallais découvre avec un émerveillement quotidien le bonheur de cette longue randonnée d’un peu plus de deux mois. Le parcours, peu fréquenté, par la voie des Plantagenêts était sublime. Puis la voie de Tours à travers le Poitou, le Bordelais et les Landes était une plongée dans l’Histoire. Cathédrales, auberges de pèlerins, ponts romans, les découvertes architecturales étaient légion.
La traversée des Pyrénées par le col de Roncevaux a été un grand moment. Et l’Espagne a déroulé son Camino Francès où paysages, monuments et rencontres avec la Terre entière justifiaient l’effort quotidien pour aller jusqu’à Santiago de Compostelle et au cap Finisterre, 1800 km pour un accomplissement. Un récit, intitulé « Compostelle 2.0 », édité chez Artisans-Voyageurs, raconte ces mille rencontres, ces surprises, ces imprévus, ces joies, ce sentiment de liberté, ce bonheur d’avoir réalisé un rêve…