Née à Bordeaux, Virginie Bouyx a vécu en Russie et en Chine et travaille aujourd’hui à Paris.
En voyage, elle aime prendre l’atmosphère des lieux, regarder les gens vivre, créer des habitudes dans des endroits inconnus. De la Chine et de la Russie, elle a tiré deux recueils de nouvelles – une manière de conserver, par la fiction, des images et des souvenirs de ces pays. Mais n’ayant ni gravi de hauts sommets, ni traversé de déserts, elle pensait que ses expériences en elles-mêmes n’intéresseraient pas grand monde.
C’est en préparant avec son père, Emmanuel Bouyx, ancien géologue, un article sur les missions de ce dernier dans l’Afghanistan des années 1960-1970 qu’elle s’est dit qu’elle pourrait essayer de faire quelque chose des carnets noircis durant ses propres voyages.
Ancien géologue, Emmanuel Bouyx a effectué plusieurs séjours à l’étranger dans le cadre de son activité professionnelle : en Espagne (sujet de sa thèse), en Afghanistan entre la fin des années 1960 et le milieu des années 1970, puis au Canada et aux États-Unis, ainsi que de plus courts séjours en Algérie, au Pakistan, mais également en Iran. Les photographies qu’il a prises en Afghanistan ont fait l’objet de plusieurs expositions.
Ensemble, Virginie Bouyx à l’écriture et Emmanuel Bouyx à la photographie, ils ont réalisé le carnet de voyage « Afghanistan, pays perdu » publié dans le numéro 54 de la revue Bouts du monde.